Le hard discount perd du terrain

La France a vécu le développement du hard discount et l'arrivée des grands noms du domaine quelques années avant la Suisse. Etudier le résultat et l'évolution de ce type de distribution est donc intéressant pour imaginer ce que sera ce marché en Suisse dans quelques années.

Un article de Philippe Bertrand démontre que depuis 2009 et malgré la crise le hard discount perd du terrain... Un des commentaires a particulièrement attiré mon attention "le consommateur veut des prix mais aussi du plaisir, les enseignes passent du hard discount au soft discount, en proposant de plus en plus de marques nationales".

En Suisse, les deux grands de la distribution ont privilégié la lutte frontale contre les hard discounter en baissant les prix, en multipliant les marques propres (la question du jour; combien de produits de marques subsistent à la Coop ?) et surtout en diminuant le nombre de référence (le choix diminue comme peau de chagrin...). Aujourd'hui, je suis heureux de constater que l'opinion que je défends depuis des années se révèle vraie auprès du consommateur. Le client veut un prix intéressant mais aussi :
  • La qualité (peut-on se satisfaire d'un prix bas mais sans saveur ?)
  • Le choix (oui, je rêve de trouver deux marques différentes de cornettes !) 
  • Les marques (non, une "Branche" ne vaut pas une "Branche Cailler" !)
J'espère que cet article remontera auprès de mon duopole préféré et influencera leurs futures stratégies...



L'article de Philippe Bertrand : Malgré la crise, le hard discount perd du terrain

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