Lettre ouverte à L'Hebdo

A l’écoute des derniers résultats de la REMP et des chiffres concernant L’Hebdo, j’ai un pincement au cœur et une pensée pour vous. L’ancien abonné que je suis, souhaite vous rappeler les remarques faites lorsque j’ai résilié mon abonnement après des années et des années de fidélité.

En préambule, je reconnais qu’en tant que professionnel du marketing, spécialiste de la « vision client », j’adore les concepts de « segmentation », de « positionnement » et surtout « d’attentes clients ». Peut-être… parfois… est-il bon de revoir ses classiques ?

Votre publication m’a accompagné durant des années par ses dossiers fouillés, complets traitant aussi bien de sujets politiques que sociaux ou économiques. Vous étiez pour beaucoup LA publication hebdomadaire de référence en Romandie.

Pensez-vous que votre lectorat se soit retrouvé ces dernières années, avec des sujets du type « Nos 50 meilleures adresses bien-être à Fribourg », les « 50 plus belles terrasses genevoises » et les « couples en crise, comment s’en sortir ? ». Ce positionnement est peut-être celui de l’Illustré mais pas de l’Hebdo. A quand le dossier sur « 7 WC publics lausannois les plus propres » !?

Trop souvent, la presse met en avant l’information gratuite ou Internet pour expliquer la baisse de son lectorat et de ses abonnés. C’est une explication mais elle est un peu aisée. Sachez simplement que (et j’ose penser que je ne suis pas seul dans ce cas) :

Non, la résiliation de mon abonnement n’était pas une mesure d’économie. Non, Internet ne m’amène pas la réflexion de fond souhaitée et non, je ne me contente pas de la presse gratuite qui ne satisfait pas mon besoin de développement des sujets.

Si je ne compte plus parmi vos abonnés, c’est simplement que votre publication, de dossiers de fond, de réflexions, d’informations, a fait le choix du bon plan et de la futilité. Et sur ce point, je me sens largement assez informé…


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