Que le storytelling reste réel...

J’aime le storytelling quand il ne se dit pas, j’aime le storytelling quand il ne porte pas ce nom !

Le storytelling est appliqué depuis la nuit des temps avant même que cet anglicisme ne soit inventé. Ecoutez un artisan parler de son métier, de ses réalisations, écoutez un vigneron parler de son vin, de son terroir, de l’histoire de sa cave. Le terme storytelling leur est inconnu mais dieu qu’on les écoute avec délectation !

La mode du storytelling nous amène aujourd’hui, la création d’histoires là où il n’y a rien… rien d’intéressant… rien à dire… si ce n’est une démarche commerciale. La déception est généralement à la hauteur de l’ambition affichée par le « storyteller ». Un peu comme si l’on vous annonce le dernier James Bond en 3D et que l’on vous projette une telenovelas en VHS sous-titrée en VO !

En bon vaudois quand on dit de quelqu’un  qu’il « raconte des histoires », on parle généralement d’une personne que l’on écoute poliment, sans grand respect et surtout sans la croire…



Dans la communication on cherche à capitaliser sur le « plus clientèle », sur l’avantage qui démarque son produit, sur l’argument ultime ; le célèbre USP. Lorsque l’on ne dispose pas de cet argument, de cet USP, on se rabat, on se résout à chercher et développer un argument publicitaire ; le non moins célèbre UAP.

Si l’UAP n’est que la tentative de combler un manque d’argument et de valeur de son produit, en résumé un manque d’USP, le parallèle est évident… Le Storytelling ne doit pas devenir la tentative de combler un manque d’histoire réelle, de vécu et de véracité par la création de toute pièce d’une belle histoire…

Parfois, le Storytelling est à la vente ce que l’UAP est à la communication : un pis-aller...

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